> Point de rosée : Point à partir duquel la vapeur d'eau contenue dans l'air devient liquide.
> Condensation dans la masse : passage de l'eau de l'état gazeux à l'état liquide à l'intérieur de la paroi opaque
Point de rosée ne signifie pas forcément risque élevé de condensation dans la masse.
Il est important d'intégrer les données climatiques :
/ température : intérieure et extérieure
/ humidité relative : intérieure et extérieure
ainsi que la notion de temps.
/ Risque inexistant : pas de condensation
/ Risque faible : 1 à 3 mois de condensation dans la paroi
/ Risque moyen : 4 à 6 mois de condensation dans la paroi
/ Risque élevé : 7 à 10 mois de cendansation dans la paroi
/ Risque très élevé : 11 et 12 mois de condensation dans la paroi
En effet, si la condensation est présente toute l'année, il y a un risque important :
- d'appartition de moisissures, de champignons,
- de dégradation des performances thermiques (baisse de la résistance thermique)
- de dégradation matériel de la paroi (par le gel)
- de dissolution saline pour les maçonneries
Sur ce graphique, un point de rosée apparaît, cependant le risque de condensation reste faible car l'écart entre la courbe de pression de vapeur et celle de pression de vapeur saturante est très mince et le point n'apparaît que sur un mois dans l'année. La quantité d'eau contenue dans la paroi est faible et peut être rapidement évacuée ou désorbée (paroi asséchée).
Sur ce graphique, le risque de condensation est élevé, en effet, l'écart entre les deux courbes est important et ce phénomène se produit plusieurs mois dans l'année. La quantité d'eau contenue dans la paroi est donc importante et peut être difficile à évacuer.
Il est donc essentiel de faire la différence entre point de rosée et condensation dans la masse.
Le calcul du point de rosée est un calcul instantanné (temps bref) et à des conditions de température et d'humidité relative fixes. C'est un calcul "ponctuel".
Au contraire, la détermination du risque de condensation dans la masse s'effectue à partir de données évolutives au cours de l'année (température et humidité relative variables en fonction des mois), donc sur une période, et permet une meilleure estimation du risque de dégradation de la paroi opaque.